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Le milieu intérieur | ||
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Les cellules d'un organisme pluricellulaires ne forment que rarement un tissus compact sans contact avec leur milieu. Généralement des fluides circulent entre les cellules qui leur ammène les nutriments et emporte leurs dechets. Ce fluide, qui correspond pour les organisme pluricellulaires au milieu liquide originel des cellules isolées, est le milieu intérieur. Ce fluide, appelé lymphe chez les vertébrés, est en relation avec un d'autres milieux liquides qui circulent dans des vaisseaux sanguins et assurent les échanges au niveau de l'organisme entier, la lymphe endiguée et le sang. Il existe donc trois types de fluides dans l'organisme, la lymphe intersticiellle, la lymphe endiguée et le sang. On trouve un quatrième type, spécifique du système nerveux, le liquide céphalorachidien, qui sera étudié avec le système nerveux.
La composition de ces différents milieux liquides est étroitement contrôlée par l'organisme, ce phénomène s'appelle l'homéostasie. Toutefois, contrairement à ce qu l'on pensait il y a quelques années, selon la conception de Claude Bernard, l'homéostasie n'est pas le maintient de la composition du milieu intérieur dans des limites précises, mais plutôt l'ajustage constant de sa composition aux besoins de l'organisme. Ces milieux, loin d'être fixes, sont au contraires en constante variation selon l'état physiologique du sujet.
La lymphe et le sang ne sont pas de simple transporteurs de nutriments. Les cellules s'en servent pour libérer des molécules informatives qui seront transportées à l'ensemble des cellules de l'organisme. Il constitue donc, avec le sytème nerveux, un des grands moyen de communication intercellulaire par le biais des hormones. Il se distingue toutefois par le fait que n'importe quelle cellule peut communique avec l'ensemble des autres, alors que dans le système nerveux la communication implique au moins un neurone et que le nombre de cible est plus restreint. Les deux systèmes se complètent donc dans le fonctionnement intégré de l'organisme.
