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Les techniques de purification | ||
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Au départ, quand une nouvelle substance est découverte, on ne connait quasiment rien d'elle. Le biologiste ne dispose d'aucune information sur sa nature, même sa masse moléculaire et donc sa concentration sont inconnues. Les seuls éléments sont soit une trace sur un gel de chromatographie, soit un effet biologique dont l'intensité permet d'avoir un dosage approximatif de sa concentration. La caractérisation complète de cette molécule est difficile car une cellule comporte des milliers de molécules et chacune d'elle est en général en très faible proportion. Les molécules très concentrées comme l'hémoglobine sont bien étudiées depuis longtemps et au fur et à mesure que les connaissances progressent, le sujet de recherche est en quantité de plus en plus faible dans la préparation de départ. Il a donc fallu mettre au point des techniques très performantes pour remonter sa concentration à des valeurs compatibles avec une étude poussée, avec comme seul guide l'effet biologique.
Dans d'autre cas, le biologiste va être amené à concentrer une molécule connue dans le but de la doser de façon plus précise. Il existe dans ce but des techniques de concentration qui ne perturbent pas le résultat du dosage respectif de plusieurs échantillons , tout au moins avec un facteur de concentration suffisament reproductible pour que les résultats aient une signification.
Les techniques de concentration de biologie se regroupent en deux catégories, celles qui se basent sur les propriétés physico-chimiques de la molécule (densité, poid moléculaire, charge électrique, pH) et celles qui se basent sur des propriétés biologiques (reconnaissances antigènes/anticorps ou enzymes/substrats). Toutes ont en commun d'être très performantes et d'avoir un principe de base très simple, ce qui fait la beauté de la chose. La réalisation technique est en revanche très délicate car les contraintes imposées au matériel sont intenses : une centrifugeuse par exemple peut tourner à une vitesse telle que l'accelération atteind des milliers de G, même le matériel spatial n'a pas à supporter ça.
Ces techniques vont faire l'objet des pages suivantes.
